Régie du bâtiment du Québec

Pour rechercher un entrepreneur ou un numéro de licence, consultez le Registre des détenteurs de licence.

Pour rechercher un entrepreneur ou un numéro de licence, consultez le Registre des détenteurs de licence.

Interruption de services à Postes Canada : Lisez notre FAQ pour connaître les répercussions sur nos services.

Chapitre Bâtiment du Code de construction

Conduits et tuyaux noyés dans les dalles de béton résistantes au feu

À la suite d'interprétations diverses de la part de certains intervenants du domaine de la construction, la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) souhaite rappeler les exigences entourant les conduits et les tuyaux pouvant être noyés dans les dalles de béton résistantes au feu. Cette fiche de renseignements techniques a été produite en collaboration avec la Corporation des entreprises de traitement de l’air et du froid (CETAF). Il est à noter que cette fiche a été conçue selon les exigences du Code national du bâtiment 2005 modifié Québec. Il est possible que certains numéros d’articles diffèrent dans l’édition en vigueur. Ces modifications mineures se limitent cependant aux numéros d’article.

Rappel de quelques notions de base

Une dalle de béton est notamment un élément de structure d’un bâtiment. Lorsqu’elle est construite en tant que séparation coupe-feu, sa construction doit respecter les exigences du Code de construction du Québec, chapitre I – Bâtiment, et Code national du bâtiment – Canada 2005 (modifié), ci-après appelé Code. Une séparation coupe-feu est une construction avec ou sans degré de résistance au feu destinée à retarder la propagation d’un incendie. Une séparation coupe-feu peut être constituée d’un seul élément, comme c’est le cas pour un mur massif ou pour une dalle de béton. Une séparation coupe-feu peut également être constituée d’un assemblage de plusieurs éléments, comme c’est le cas pour un mur ou un plafond assemblé. Lorsqu’un degré de résistance au feu est exigé pour une séparation coupe-feu, les conduits, les tuyaux ou les autres éléments techniques similaires qui pénètrent la séparation coupe-feu doivent être incombustibles. Toutefois, s’ils sont spécifiquement autorisés par le Code ou s’ils ont été incorporés dans la séparation coupe-feu lors d’essais de comportement au feu, les éléments peuvent être de type combustible. Un conduit, un tuyau ou tout autre élément technique similaire est considéré comme pénétrant ou traversant une séparation coupe-feu s’il s’introduit à l’intérieur de l’ensemble des matériaux constituant la séparation coupe-feu ou s’il passe à travers cet ensemble.
À titre d’exemple, un conduit peut pénétrer, à un endroit donné, l’assemblage coupe-feu d’un plafond en traversant le premier matériel de l’assemblage (gypse ou autre) et en circulant à l’intérieur de l’assemblage (dans l’ossature du plafond) jusqu’à l’extérieur sans jamais ressortir de l’assemblage. Le conduit traverse l’assemblage coupe-feu du plafond lorsqu’il traverse tous les matériaux de l’assemblage. 

Matériaux combustibles et incombustibles

Un conduit, un tuyau ou un autre élément technique similaire est reconnu incombustible par le Code s’il répond aux exigences de la norme CAN/ULC-S114, «Détermination de l’incombustibilité des matériaux de construction». S’il ne répond pas aux exigences de cette norme, il est reconnu combustible. Exemples de matériaux de type incombustible
  • acier
  • alliage d’aluminium
  • cuivre
  • argile
  • amiante-ciment
Exemples de matériaux de type combustible
  • papier
  • carton
  • bois
  • fibres de bois
  • PVC
  • polyester

Exigences du Code

Le Code permet qu’une dalle de béton construite en tant que séparation coupe-feu ayant un degré de résistance au feu soit pénétrée ou traversée par certains conduits et tuyaux combustibles aux conditions suivantes:

Solution d’échange

Tout autre conduit, tuyau ou autre élément technique similaire combustible pénétrant ou traversant une dalle de béton construite comme une séparation coupe-feu ayant un degré de résistance au feu doit être incorporé à la dalle lors des essais en vertu de la norme CAN/ULC-S114, «Détermination de l’incombustibilité des matériaux de construction».
Note: (1) Essai réalisé avec une pression manométrique du côté exposé d’au moins 50 Pa supérieure à celle du côté non exposé.

Donnez-nous vos commentaires...

Cette page vous a-t-elle été utile? (obligatoire)