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Si vous souhaitez connaître les exigences d’efficacité énergétique des petits bâtiments d’habitation, consultez la page Efficacité énergétique des petits bâtiments d’habitation : survol de la réglementation.
Cette page répond à vos questions en lien avec les exigences d’efficacité énergétique des bâtiments autres que les petits bâtiments d’habitation. Celles-ci sont incluses dans le chapitre I.1, Efficacité énergétique du bâtiment, du Code de construction, qui est constitué de l’édition 2015 du Code national de l’énergie pour les bâtiments modifiée pour répondre aux besoins spécifiques du Québec.
Ces exigences s’appliquent aux nouvelles constructions et aux agrandissements :
Les nouvelles exigences s’appliquent aussi aux piscines dont la superficie est de plus 100 m2.
Ces exigences ne s’appliquent pas :
Le petit bâtiment résidentiel, soit une habitation d’au plus 3 étages, d’au plus 600 m2 et n’abritant que des logements, demeure assujetti à la partie 11 du Code de construction du Québec, Chapitre I – Bâtiment. Consultez la page Efficacité énergétique des petits bâtiments d’habitation : survol de la réglementation pour en savoir plus sur ces exigences.
Les principaux groupes touchés par le règlement sont les :
Ce sera toutefois l’ensemble de la population québécoise qui profitera des bénéfices environnementaux et des économies d’énergie engendrés par cette réglementation.
Les normes visant l’efficacité énergétique de ces bâtiments dataient de 35 ans et ne répondaient plus aux cibles du Québec en matière de lutte contre les changements climatiques et de réduction des gaz à effets de serre (GES). En améliorant la performance énergétique de ces bâtiments de 27,9 % en moyenne, ce règlement permettra de réaliser en partie la priorité 19 inscrite au Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques ainsi que l’engagement de la Politique énergétique 2030 du gouvernement.
Le parc de bâtiments commerciaux, institutionnels et des grands bâtiments d’habitations consommait, en 2015, environ 11,8 % de l’énergie du Québec. Cette consommation a connu une hausse de 48,4 % de 1990 à 2015. Cette consommation d’énergie du parc de bâtiments commerciaux et institutionnels a engendré l’émission de 6,3 % des GES au Québec en 2015. Ces émissions ont également connu une augmentation de l’ordre de 20,8 % entre 1990 et 2015.
Les exigences du nouveau chapitre portent, entre autres, sur :
De plus, afin d’offrir de la souplesse aux professionnels de la construction, la réglementation prévoit trois méthodes de conformité pour l’atteinte du niveau de performance des exigences réglementaires : la méthode prescriptive, la méthode des solutions de remplacement et la méthode de performance énergétique.
Pour obtenir plus de détails et voir des exemples d’application des exigences, consultez le Guide explicatif sur le Code de construction du Québec, Chapitre I.1 – Efficacité énergétique du bâtiment – PDF (7,8 Mo).
La méthode prescriptive consiste à appliquer les exigences prescriptives, qui dictent, par exemple, les caractéristiques thermiques minimales des éléments de l’enveloppe.
La méthode des solutions de remplacement confère un certain niveau de souplesse à l’application des exigences prescriptives. Par exemple, la méthode des solutions de remplacement permet aux utilisateurs de modifier les caractéristiques thermiques d’un ou de plusieurs composants de l’enveloppe du bâtiment par rapport aux valeurs permises. Cette méthode se veut un moyen facile d’apporter des changements mineurs aux caractéristiques du bâtiment sans avoir à suivre la méthode de performance qui s’applique à l’ensemble du bâtiment.
La méthode de performance peut être appliquée si certains aspects de la méthode prescriptive ou de la méthode des solutions de remplacement sont considérés comme étant trop restrictifs. Le bâtiment pourrait, par exemple, être conçu de manière à présenter les caractéristiques thermiques souhaitées, pourvu que, dans des conditions normalisées, il n’ait pas une consommation énergétique supérieure à celle qu’il aurait eue si les exigences prescriptives avaient été respectées. Dans le cas de cette dernière méthode, l’ensemble du bâtiment proposé et du bâtiment de référence doit être modélisé à l’aide d’un programme informatique.
Les intervenants sont majoritairement favorables aux modifications prévues, les cibles étant pour la plupart réalistes dans le contexte actuel.
Les grands propriétaires ont cependant souligné que les investissements supplémentaires pour répondre aux nouvelles exigences profiteront aux utilisateurs, et non aux promoteurs de projets immobiliers.
Grâce aux nouvelles mesures, on estime qu’il y aura une réduction des GES d’au moins 60 000 tonnes de CO2d’ici 2030. Concrètement, c’est comme si on retirait près de 18 000 automobilesdes routes du Québec. Les économies d’énergies cumulées seraient équivalentes à la consommation énergétique annuelle de quelque 70 000 nouvelles maisons.
Oui. Selon l’analyse d’impact réglementaire produite par Transition énergétique Québec, elles permettront aux exploitants, aux propriétaires ou aux locataires de bâtiments visés d’économiser environ 20,2 M$ par an sur leur facture énergétique.
Selon l’analyse d’impact réglementaire produite par Transition énergétique Québec, les exigences du chapitre I.1 représenteront des coûts supplémentaires de construction pour l’ensemble des bâtiments visés d’environ 117,3 M$ la première année, après l’entrée en vigueur. Toutefois, la rentabilité économique sera atteinte en 6,8 ans en moyenne, compte tenu des économies d’énergie à prévoir.
Notamment par :
L’article 8.05.01 du Code de construction adopte par renvoi la norme CSA B139, Code d’installation des appareils de combustion au mazout,...
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