Régie du bâtiment du Québec

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Dalots et trop-pleins : la RBQ apporte des précisions

Article : 2.4.10.4. du chapitre III, Plomberie, du Code de construction

Sujet : précisions sur les dalots et les trop-pleins

Objectif : apporter des précisions concernant la disposition et le dimensionnement des trop-pleins et des dalots

Intervenants concernés : ingénieurs, architectes, entrepreneurs et concepteurs

Date de publication : octobre 2019, révisée en février 2020

L’article 2.4.10.4. du chapitre III, Plomberie, du Code de construction du Québec concerne le dimensionnement de l’évacuation des toits et des surfaces revêtues et la protection du bâtiment contre l’accumulation excessive d’eau de pluie sur le toit. L’introduction dans l’édition actuelle du paragraphe 4) à l’article 2.4.10.4., qui fait référence à l’alinéa 2)c) du même article, a soulevé bien des questions au regard de son application. Les termes dalot et trop-plein n’étant pas définis, ceux-ci pouvaient être mal compris ou mal appliqués. De plus, les exigences de l’alinéa 2)c) du code ne précisent pas si l’évacuation jusqu’à 200 % de l’intensité de la précipitation de 15 minutes exigée pour les dalots s’applique également aux trop-pleins.

Figure 1 : Évacuation d’un trop-plein raccordé sur une descente pluviale

À la suite de validations auprès du Conseil national de recherches du Canada, qui publie le Code national de plomberie du Canada, voici certaines précisions :

  • Un trop-plein est un avaloir de toit d’urgence.
  • Les exigences du paragraphe 4) visent la protection des bâtiments contre les événements de pluies fortes, supérieures à celles prévues par le chapitre I, Bâtiment. Elles vont aussi servir en cas de blocage de l’avaloir de toit régulier.
  • Un dalot, que l’on nomme couramment gargouille, correspond à une ouverture murale pour évacuer l’eau du toit vers une autre surface ou au sol.

La RBQ a aussi procédé à des vérifications et à des validations, entre autres avec la Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec (CMMTQ), l’Association de maîtres couvreurs du Québec (AMCQ) et un représentant de l’American Society of Plumbing Engineers (ASPE), avant de publier cette précision. Ces quatre organismes ont également participé à la rédaction du bulletin technique n° 15 de l’AMCQ intitulé Trop-pleins et dalots d’urgence – Toits et surfaces revêtuesCe lien quitte le site de la Régie du bâtiment du Québec.. Celui-ci apporte, entre autres, des précisons sur le dimensionnement des dalots et donne des exemples d’installations typiques.

Comme c’est le cas pour un dalot d’urgence, le trop-plein doit pouvoir évacuer 200 % de l’intensité de la précipitation de 15 minutes. L’eau d’un trop-plein peut être évacuée vers l’extérieur du bâtiment, comme pour un dalot, ou vers une descente pluviale de l’avaloir de toit.

Dans le cas où le trop-plein est raccordé à la descente pluviale de l’avaloir de toit, la RBQ précise que cette descente, à partir du trop-plein, doit être dimensionnée à au moins 200 % de l’intensité de la précipitation de 15 minutes. La charge de l’avaloir de toit ne doit pas être ajoutée à celle du trop-plein adjacent.

Figure 2 : Exemple d’une installation d’un dalot typique

Pour plus d’information sur les avaloirs de toit, vous pouvez consulter les fiches Bonnes pratiques de la CMMTQ :

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